ll était une fois, à l’académie JMG de Bamako au Mali, deux jeunes garçons nommés Ronald Donkor et Mohammed Sofo. Âgés de seulement 15 ans, ils avaient une passion commune : le football. Assis dans la cafétéria de l’académie, leurs yeux étaient rivés sur l’écran géant qui diffusait le match tant attendu entre le FC Barcelone et le Real Madrid.
Dans cette académie, les matchs du Barça étaient toujours une véritable folie. Certains académiciens étaient des supporters inconditionnels du Real Madrid, criant “GO GO GO Madrid” à chaque action de leur équipe préférée. D’autres, quant à eux, étaient des fanatiques de Messi, Alba, Busquets et Suarez, soutenant ardemment les couleurs du Barça. À chaque but marqué, la cafétéria se remplissait de danses et de cris de joie, témoignant de l’amour des enfants pour ce sport qui embellissait leur vie.
Lionel Messi lui-même, assis dans les tribunes, regardant les deux académiciens JMG
Mais lors de ce Classico tant attendu, il n’y eut pas d’euphorie, de danse ou d’explosion de joie. Le match se termina sur un triste score de 0-0. À cette époque, Donkor et Sofo ne pouvaient se douter que leur destin serait lié à celui de ces joueurs. Ils ignoraient encore que cinq ans plus tard, ils se retrouveraient face à Lionel Messi lui-même, assis dans les tribunes, regardant les deux académiciens JMG et leurs coéquipiers du RB de New York serrer la main de ses coéquipiers de l’Inter Miami.
Lors de cette poignée de main classique en fin de match, les Busquets, Alba et Suarez s’avouèrent vaincus devant Ronald Donkor et Mohammed Sofo. Cette fois-ci, le score final n’était pas de 0-0, mais bien de 4-0 en faveur du RB de New York. Sofo, en tant que remplaçant, portait fièrement son uniforme, tout comme Busquets lors du Classico de 2019. Quant à Donkor, il avait pu fouler le terrain dans les dernières minutes, affrontant Suarez et Alba.
Lionel Messi, tranquillement assis dans les tribunes, observait la scène sans se douter que cinq ans auparavant, Ronald Donkor et Mohammed Sofo avaient les yeux rivés sur l’écran de télévision de Bamako, rêvant d’un jour, d’un seul jour, où ils pourraient vivre ce genre d’expérience. Et aujourd’hui, mes félicitations vont à Mohammed Sofo et Ronald Donk, car ce jour est enfin arrivé, et de plus belles aventures vous attendent, chers Christophe Colomb JMG de l’Amérique.
“Si vous pouvez le rêver, vous pouvez le faire”
Ce conte de Disney nous enseigne que les rêves peuvent devenir réalité, même pour les plus modestes d’entre nous. Ronald Donkor et Mohamed Sofo ont suivi leur passion avec détermination et ont travaillé dur pour atteindre leurs objectifs. Ils ont prouvé que rien n’est impossible lorsqu’on croit en soi et que l’on se donne les moyens de réussir.
Alors, mes chers amis, ne cessez jamais de rêver et de poursuivre vos rêves. Car, peut-être qu’un jour, vous aussi, vous vivrez votre propre conte de Disney, où tous vos souhaits se réaliseront. Rappelez-vous toujours que, comme le dit si bien Walt Disney lui-même : “Si vous pouvez le rêver, vous pouvez le faire”. Alors, à vos rêves, prêts, partez !