Quand j’étais à l’Académie Jean-Marc Guillou, dans la rigolade, on m’appelait « le capitaine des Académiciens »
Je l’ai toujours fait. À l’Académie, j’étais de la première génération. Il y avait la deuxième génération avec Haïdara, Bissouma, Kouamé… Ces jeunes-là, je les « protégeais », je les faisais se coucher à 21 h. Au Stade Rennais, quand un jeune monte avec nous, c’est difficile pour lui. Il peut avoir peur, être intimidé par les pros. Moi, je m’approche de lui pour lui dire de rester lui-même, de ne pas se prendre la tête. De se faire plaisir. Il n’y a pas de complexe à avoir avec Hamari Traoré ou Benjamin Bourigeaud. Je lui dis : « joue, fais ce que tu sais faire ». J’essaie de les rassurer.
ENTRETIEN. Stade Rennais. Hamari Traoré : « Laisser mon empreinte sur ce côté droit »
Hamari Traoré, 30 ans, est le capitaine du Stade Rennais pour sa cinquième saison au club. Discret médiatiquement, le latéral droit malien impose pourtant sa patte dans le vestiaire des Rouge et Noir.
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Hamari Traoré vous parlez souvent de vos « petits frères ». Pourquoi cela vous tient-il à cœur ?
Je l’ai toujours fait. À l’Académie, j’étais de la première génération. Il y avait la deuxième génération avec Haïdara, Bissouma, Kouamé… Ces jeunes-là, je les « protégeais », je les faisais se coucher à 21 h. Au Stade Rennais, quand un jeune monte avec nous, c’est difficile pour lui. Il peut avoir peur, être intimidé par les pros. Moi, je m’approche de lui pour lui dire de rester lui-même, de ne pas se prendre la tête. De se faire plaisir. Il n’y a pas de complexe à avoir avec Hamari Traoré ou Benjamin Bourigeaud. Je lui dis : « joue, fais ce que tu sais faire ». J’essaie de les rassurer.
ENTRETIEN. Stade Rennais. Hamari Traoré : « Laisser mon empreinte sur ce côté droit »
Hamari Traoré, 30 ans, est le capitaine du Stade Rennais pour sa cinquième saison au club. Discret médiatiquement, le latéral droit malien impose pourtant sa patte dans le vestiaire des Rouge et Noir.